dimanche 18 octobre 2009

Echange de cadeaux Fillon et le Pape

Echange de cadeaux Fillon et le Pape

', width: 600}); return false;">Le Premier ministre, Francois Fillon, reçoit un cadeau  de Benoît XVI, le 10 octobre dernier au Vatican. (Photo AFP)
Le Premier ministre, Francois Fillon,

À droite, Joseph Ratzinger, pape ; à gauche, François Fillon, Premier ministre français. Cette scène, qui s'est déroulée à l'issue de l'audience que le pape a accordée à notre Premier ministre, à sa femme, Pénélope, à deux de ses enfants et à la délégation qui l'accompagnait, est celle de l'échange des cadeaux.

Plus que l'évidente bonne humeur du pontife et que la déférence de bedeau du ministre, ce qui fascine dans cette image, c'est la grande boîte blanche dans laquelle François Fillon plonge un regard attentif et manifestement intéressé. D'où la question : que contient cet écrin armorié ? Un cadeau tendance? un incunable (livre datant des premières années de l'imprimerie) comme dans « L'Ange exterminateur », de Luis Buñuel ? Un nokia ? Une mouche, comme dans la boîte du Chinois de « Belle de jour », du même Buñuel ? Une provision d'hosties et une fiole d'eau bénite ? Un duplicata de la bulle par laquelle Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Soeurs des pauvres, allait être canonisée le lendemain ?

Une lecture attentive de la presse nous donne quelques éléments de réponse.


Après l'audience, François Fillon a offert au souverain pontife deux livres de Stendhal et deux CD de chants sacrés de l'abbaye de Solesmes. En échange, il a reçu un stylo en bois sculpté, modèle réduit d'une des colonnes du baldaquin du Bernin qui est dans la basilique Saint-Pierre. Ce qui doit expliquer la taille de l'écrin et la jubilation du bénéficiaire.

Selon un article du Figaro.fr (1), Benoît XVI a glissé, en français et avec un à-propos ravageur : « C'est pour signer vos documents. » À quoi Fillon aurait répondu : « Des documents qui vous agréent. »

Qu'est- ce à dire ? Qu'il ironise et met la sainteté en boîte ?

Ou au contraire que, lorsqu'il signe un texte gouvernemental, il se soucie de savoir s'il plaît ou ne plaît pas au pape ?

Voilà qui serait surprenant, dans un pays où le pouvoir temporel a manoeuvré, dès le XIVe siècle et Philippe le Bel, pour se soustraire à l'influence du Saint Siège.

D'autant que François Fillon a déclaré à l'issue de sa visite : « Je ne suis pas aussi pratiquant qu'on le répète. Je vais deux fois par an chez les moines de l'abbaye de Solesmes, et de temps en temps à la messe. »

source www.sudouest.com


Cindy
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